Merci pour cet enthousiasme. Etant particulièrement bon public à mes pauvretés, j'ai eu la même réaction lors de l'écriture du scénario, m'esbaudissant tout seul de la hardiesse du coup de théâtre que j'avais inventé.
Tout ça devient lamentable, à mon âge.
Tu es modeste, je pense. Cette dernière image est pourtant particulièrement maîtrisée ; on y ressent bien la force métaphorique de la ligne de fuite, la lumière qui hésite entre l'aube et le crépuscule, et surtout l'équilibre entre le décor très prenant et très parlant (dans les contrastes d'ombre et de lumière par exemple) et la forte présence du personnage : le gros plan insiste sur l'importance de sa présence soudaine, et bien sûr on perçoit une forte ironie dans le décalage entre son apparence bonhomme, son sourire, sa réplique joyeuse et la noirceur de ses desseins, révélée par les cornes (allusion au diable).
On pourrait pousser l'analyse mais je ne veux pas te gêner...
Commentaires
1. Le samedi 24 mai 2008 à 08:27, par la_loutre
2. Le samedi 24 mai 2008 à 08:29, par vide
3. Le samedi 24 mai 2008 à 08:30, par Le Papa de Sigmund
4. Le samedi 24 mai 2008 à 09:25, par ophise
5. Le samedi 24 mai 2008 à 15:47, par Flo
6. Le samedi 24 mai 2008 à 16:56, par aurélie
7. Le dimanche 25 mai 2008 à 00:14, par Zeshopgirl
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